Chers et chères allié.e.s, membres et soutiens de Community to
Community
Nous
vous invitons à signer l’urgente pétition de Mijente ci-dessous
qui demande l’annulation de l’ordre
d’expulsion d’un membre de notre organisation, Maru Mora Villalpando,
une courageuse activiste. Nous
soutenons Maru et tous les sans-papier.ère.s qui luttent contre ce
répressif système d’immigration. Merci de faire circuler la pétition
le plus largement possible. #Not1More #MaruVersusICE #ICEfreeWA
#ICEfreeUSA
Pour vous tenir à jour, visitez la page facebook du Northwest
Detention Center Resistance. Regardez aussi l’entrevue en anglais avec Maru
à l’émission Democracy Now!.
Solidairement,
C2C
ICE
impose un ordre d’expulsion contre une leader sans-papiers à cause
de son travail d’organisation auprès des immigrant.e.s en
détention.
Le bureau de Seattle du Immigration and Customs
Enforcement (ICE) vient d’envoyer un “Avis de comparution”, c’est-à-dire
un ordre de déportation, contre Maru Mora-Villalpando, mère et activiste
communautaire, qui vit dans l’État de Washington aux USA.
Maru est le fer de lance du groupe Northwest Detention
Center Resistance (NWDCR), une organisation qui fut co-fondée quand
les immigrant.e.s détenus au centre de détention Northwest
Detention Center ont entamé une série de grèves de la faim en 2014 pour
protester contre le traitement inhumain dont ils étaient victimes.
Le travail de Mora-Villalpando a transformé le centre de détention
qui était, jusque ce jour, un lieu éloigné et méconnu en un lieu
central de résistance, grâce à des rassemblements et à des vigiles
hebdomadaires à l’extérieur de ses murs.
Aujourd’hui, en décidant de commettre cet acte
arbitraire de représailles, ICE a choisi de s’attaquer directement
à Mora-Villalpando. ICE cible présentement les personnes qui, comme
Mora-Villalpando, font campagne contre cette institution qui gère l’immigration
et contre l’administration Trump et son programme de déportation raciste.
“ICE ne me connaît que parce que je fais du travail
politique”, explique Mora-Villalpando. “J’ai dénoncé la
situation des immigrant.e.s en détention et j’ai partagé ma
situation de mère sans-papiers. J’ai participé à des réunions avec
des fonctionnaires de l’immigration et j’ai dénoncé leurs
pratiques. Ces gens font partie d’une institution dont les actions ont
eu un effet dévastateur sur ma communauté. Et avec cette lettre qu’ils
m’ont envoyée, ils font la preuve qu’ils font partie d’une institution
qui veut étouffer toute opposition à leurs pratiques,” a-t-elle
conclu.
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