La décision du lance caporal Glenton de s'enfuir n'a pas été motivé par crainte pour sa propre sécurité, mais par respect pour sa vie et celles de ses voisins et la prise de conscience qu'il était devenu, comme il le dit, « un outil de la politique étrangère américaine ».  Il a eu le courage d'exprimer ses convictions profondes en refusant de retourner en Afghanistan pour tuer ses semblables ou être lui-même tué pour une cause à laquelle il ne croit pas.

Il a écrit au premier ministre Gordon Brown en juillet, que : « La guerre en Afghanistan ne réduit pas les risque de terrorisme, et à l'opposé d'améliorer la vie du peuple afghan, elle entraîne la mort et la dévastation de leur pays. La Grande-Bretagne n'a rien à faire là. Je vous demande ardemment de ramener les soldats au pays. » Son épouse et sa mère appuient complètement sa décision. Et il en est de même de la majorité de la population du Royaume-Uni. Dans deux sondages récents, un en juillet 2009 (Populus/ITN), 59% (68% des femmes et 49% des hommes), et l'autre en octobre (YouGov/Channel 4), 62% des répondants ont déclaré vouloir que les troupes soient retirées immédiatement ou au cours de l'année qui vient.

Aux États-Unis, le lieutenant Ehren Watada qui a refusé de participer à la guerre en Irak parce qu'elle allait à l'encontre de sa conscience, vient d'être libérer de l'armée. Nous vous empressons de démontrer le même respect à l'endroit du refus du lance caporal Joe Glenton et d'abandonner les poursuites qui pèsent contre lui et tous ceux et celles qui suivent son exemple en refusant de combattre dans une guerre illégale et immorale.

En vous priant, monsieur le ministre d'accepter mes salutations distinguées,

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Joe et Clare Glenton refusent de tuer des gens en Afghanistan.

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